bienne

Arteplage de Bienne

Cyberhelvetia.CH

Empire du Silence

Leben, Lust und Lohn

Aller à Neuchâtel

Territoires imaginaires

Cyberhelvetia.CH

On entre dans le noir, un noir bleuté comme l'eau. Le sol est mou et dès l'entrée une agréable odeur de citron nous entoure. Armature (avec fils), meubles futuristes, le décor semble un peu étrange, l'ambiance aquatique nous emmène dans un autre monde, loin de nos petits tracas quotidiens, notre esprit est comme libéré de la réalité et des problèmes quotidiens, loin de l'école.
Nager mentalement au milieu de cette eau...virtuelle ou pas : sensation de détente -lit à eau, on se sent léger, relaxé. Attente de messages, communication... Si c'était vrai, ce serait tranquille, on attraperait des poissons... Avec de l'imagination donc, on se sent bien, sinon on ne voit que des images "futures".

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Leben, Lust und Lohn

En entrant dans le pavillon, la première chose que l'on voit, c'est un écran géant : une femme, cadre d'entreprise BCBG, se rend au travail. Le spectacle qui suit est bilingue, le pavillon ressemble un peu à une usine.

Une équipe de reporters

La femme sort d'une valise où elle a passé la nuit. Elle est prête au travail, elle expose ses idées à son chef qui l'a convoquée. Il est présenté sur scène sous la forme d'une main articulée. On voit aussi des mains ( gants de ménage) qui se gonflent et se dégonflent.

La femme s'inspire de la nature pour avoir des idées créatrices : des papillons dont le corps est un marteau. Elle a un clavier d'ordinateur accroché au dossier de son fauteuil. Elle organise un défilé de mode présenté par des robots non humanoides articulés mais muets.

Cette femme paraît déprimée à cause de sa solitude, son monde paraît surréaliste. L'image de la valise fait comprendre que l'on utilise les gens (les femmes surtout) seulement quand on a besoin d'eux, sinon on les met au placard.

Le patron sous forme de main articulée fait penser qu'il y a un décalage entre les gens, si bien qu'il n'y a plus de relations humaines au travail. Et les papillons-outils que l'on peut transformer et maîtriser la nature... pour plus de profit ? Le seul personnage humain est une femme, est-ce que cela veut dire que l'on devrait davantage tenir compte d'elles à l'avenir ?

Territoires

imaginaires

Dans ce pavillon, on nous présente différents scénarios pour la Suisse dans le futur . On nous montre la carte d'une Suisse inondée par la mer, le canton du Jura se trouverait entièrement sous l'eau. Ou la Suisse en 2027 , qui nous fait penser à New York. Ou encore la réintroduction d'animaux sauvages, comme le loup, l'ours, le lynx, le chat sauvage sur tout le territoire helvétique. Ces animaux provoqueraient des dégâts importants dans les rues.

Ça nous fait mal au coeur de voir la Suisse sous l'eau, et avec toutes ces constructions sans végétation, et peut-être sans oxygène. C'est intéressant, impressionnant et pas du tout rigolo.

Un autre territoire imaginaire

EMPIRE

DU SILENCE

C'est aussi le silence ?

La meilleure attraction de l'expo 02 de Bienne.
Au commencement du pavillon, il y a un grand écran où est projeté un film explicatif de l'attraction. Il s'agit d'une petite fille qui est sous l'emprise du silence, elle coupe le son à tous les bruits environnants. Ensuite l'écran fait place à un passage secret qui nous emmène dans une pièce. Une fois entrés, le passage se referme, et nous enferme. Des sujets nous emmènent dans une dernière salle, la meilleure, où se trouve le générateur de silence. Quatre résistants nous confient la mission de le détruire. Une fois la mission réussie, un passage s'ouvre. Et c'est par là qu'on peut sortir.

On a presque tous aimé. On peut shooter dans les masques blancs. C'est cool, très bien fait, même si on voit les baskets rouges du gars en noir. Sensations fortes : certains ont failli chialer tellement ils avaient peur. Quand on passe sur le pont, on croit que l'on est à 100 mètres de haut alors qu'on est à 50 centimètres, c'est trop fort. A la fois super, et intrigant, c'est une énigme.

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On entre dans le noir, un noir bleuté comme l'eau. Le sol est mou et dès l'entrée une agréable odeur de citron nous entoure. Armature (avec fils), meubles futuristes, le décor semble un peu étrange, l'ambiance aquatique nous emmène dans un autre monde, loin de nos petits tracas quotidiens, notre esprit est comme libéré de la réalité et des problèmes quotidiens, loin de l'école. Nager mentalement au milieu de cette eau...virtuelle ou pas : sensation de détente -lit à eau, on se sent léger, relaxé. Attente de messages, communication... Si c'était vrai, ce serait tranquille, on attraperait des poissons... Avec de l'imagination donc, on se sent bien, sinon on ne voit que des images "futures".
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En entrant dans le pavillon, la première chose que l'on voit, c'est un écran géant : une femme, cadre d'entreprise BCBG, se rend au travail. Le spectacle qui suit est bilingue, le pavillon ressemble un peu à une usine. Une équipe de reporters		La femme sort d'une valise où elle a passé la nuit. Elle est prête au travail, elle expose ses idées à son chef qui l'a convoquée. Il est présenté sur scène sous la forme d'une main articulée. On voit aussi des mains ( gants de ménage) qui se gonflent et se dégonflent. La femme s'inspire de la nature pour avoir des idées créatrices : des papillons dont le corps est un marteau. Elle a un clavier d'ordinateur accroché au dossier de son fauteuil. Elle organise un défilé de mode présenté par des robots non humanoides articulés mais muets. Cette femme paraît déprimée à cause de sa solitude, son monde paraît surréaliste. L'image de la valise fait comprendre que l'on utilise les gens (les femmes surtout) seulement quand on a besoin d'eux, sinon on les met au placard. Le patron sous forme de main articulée fait penser qu'il y a un décalage entre les gens, si bien qu'il n'y a plus de relations humaines au travail. Et les papillons-outils que l'on peut transformer et maîtriser la nature... pour plus de profit ? Le seul personnage humain est une femme, est-ce que cela veut dire que l'on devrait davantage tenir compte d'elles à l'avenir ?
Territoires		imaginaires
Dans ce pavillon, on nous présente différents scénarios pour la Suisse dans le futur . On nous montre la carte d'une Suisse inondée par la mer, le canton du Jura se trouverait entièrement sous l'eau. Ou la Suisse en 2027 , qui nous fait penser à New York. Ou encore la réintroduction d'animaux sauvages, comme le loup, l'ours, le lynx, le chat sauvage sur tout le territoire helvétique. Ces animaux provoqueraient des dégâts importants dans les rues. Ça nous fait mal au coeur de voir la Suisse sous l'eau, et avec toutes ces constructions sans végétation, et peut-être sans oxygène. C'est intéressant, impressionnant et pas du tout rigolo.		Un autre territoire imaginaire
EMPIRE		DU SILENCE
C'est aussi le silence ?		La meilleure attraction de l'expo 02 de Bienne. Au commencement du pavillon, il y a un grand écran où est projeté un film explicatif de l'attraction. Il s'agit d'une petite fille qui est sous l'emprise du silence, elle coupe le son à tous les bruits environnants. Ensuite l'écran fait place à un passage secret qui nous emmène dans une pièce. Une fois entrés, le passage se referme, et nous enferme. Des sujets nous emmènent dans une dernière salle, la meilleure, où se trouve le générateur de silence. Quatre résistants nous confient la mission de le détruire. Une fois la mission réussie, un passage s'ouvre. Et c'est par là qu'on peut sortir. On a presque tous aimé. On peut shooter dans les masques blancs. C'est cool, très bien fait, même si on voit les baskets rouges du gars en noir. Sensations fortes : certains ont failli chialer tellement ils avaient peur. Quand on passe sur le pont, on croit que l'on est à 100 mètres de haut alors qu'on est à 50 centimètres, c'est trop fort. A la fois super, et intrigant, c'est une énigme.